Michel Potay, dit frère Michel, est le fondateur naturel du mouvement des pèlerins d'Arès, depuis qu'en 1974, il commença à communiquer le récit des événements dont il était le témoin direct et le message qui en ressortait.
Par la nature même de qui s'intitulerait tout simplement "la Révélation d'Arès", Michel Potay se retrouva poussé non seulement à rendre public le message (il commença par l'éditer en ronéotypie), mais aussi à prendre les dispositions qui semblaient s'imposer. C'est ainsi qu'il quitta l'église dont il était écclésiastique (une branche de l'église orthodoxe) puis à évoquer dans des termes radicalement différents la foi telle que la ravivait le message qu'il venait de recevoir et qui serait complété quatre années plus tard.
Des événements inattendus amènent souvent des inconnus à se retrouver dans une situation dont l'ampleur dépasse de beaucoup la vie simple à laquelle ils aspiraient. Ces inconnus se retrouvent "sous les projecteurs" du public. Or quand on connaît la propension des hommes de notre monde à une méfiance face à l'inconnu ou à l'inédit quasi systématique (et pas toujours injustifiée d'ailleurs), mais qui confine malheureusement au cynisme, à la moquerie, voire carrément à la méchanceté, on se doute que cette situation peut être difficile, tant elle est sujette à diverses méprises ou carrément mensonges.
C'est avec la volonté de restituer les faits comme ils se sont déroulés et non comment certains voudraient les raconter ou d'autres se les imaginer que ces quelques propos informatifs au sujet du frère Michel s'efforceront de reste les plus neutres possibles. Nous espérons qu'ils contrebalanceront divers commentaires erronés ou carrément mensongers et diffamants qui peuvent se présenter.
"J'ai rencontré le messager du Créateur, Jésus, en 1974, puis le Créateur lui-même en 1977. Depuis lors, je ne sais plus très bien ce qu'est le Créateur ou Dieu, mais je sais globalement ceci: Dieu est la force d'amour et de création qui est en tout homme. Dieu est bien le Père et l'homme est bien potentiellement son image et ressemblance (Genèse 1/2)"
C'est avec ces mots que le frère Michel se présente sur son site. À l'image des introductions et notes d'accompagnement qu'il a rédigés dans la "Révélation d'Arès" elle-même, il écrit de façon simple et directe pour évoquer les événements auxquels il fut confronté en 1974 et 1977. Il continue ainsi :
"Tout homme, croyant ou incroyant, qui chasse le mal (mensonge, malveillance, égoïsme, violence, etc.) de son coeur, chasse le mal du monde. Ni la religion ni la politique de masse ne vaincront le mal pour l'homme, parce que chaque homme est au-dessus de la religion et de la politique."
"Chaque homme est image du Père de l'Univers, image du Bien, de sorte que chaque homme est père du bien, père de lui-même, père du monde. Tout changement général passe par l'individu, sa volonté, ses efforts; il faut donc des individus qui changent (le petit reste), des hommes et non des moutons, pour changer le monde. Mais un homme ne développe cette force d'amour et de création au fond de lui-même que s'il ne doute pas d'elle - c'est-à-dire que l'amour ne vient que dans la liberté intérieure absolue."
Le frère Michel commença à partir de 1974 à consigner par écrit ce qu'avaient provoqué sur lui les premiers événements surnaturels auxquels il fut confronté. Mais ça n'est qu'à partir de 1978 qu'une série de publications intitulées tout simplement "le Pèlerin d'Arès" vit le jour. Les numéros furent d'abord édités sous forme trimestrielle puis à partir de 1989, sous forme de publications annuelles (le pèlerin d'Arès 1989 et le pèlerin d'Arès 1990), auxquelles succédèrent deux publications pluri-annuelles (le pèlerin d'Arès 1991-1992 et le pèlerin d'Arès 1993-1996).
Le frère Michel y livre ses réflexions personnelles inspirées par sa propre expérience, sa propre mutation, le mouvement des pèlerins d'Arès, l'évolution du monde environnant et bien entendu les questions de fond inspirées par la pénitence, le changement de l'individu comme l'entend la Révélation d'Arès et la perspective plus large du changement du monde. On trouve également dans les publications trimestrielles de 1978 à 1988 un courrier des lecteurs important, le frère Michel ayant certaines années écrit jusqu'à vingt mille missives à un nombre grandissant de lecteurs ou tout simplement de personnes interpellées par les perspective du message.
à suivre